Pour celles et ceux qui auraient manqué la partie 1, c'est ici ;)
26 juin 2021 : Lancrans – Plateau de Retord
Premier matin avec un beau soleil dès le réveil ! Voilà qui fait plaisir !
Après un copieux petit-déjeuner, la dame qui nous a accueillies la veille nous donne quelques indications pour retrouver la GTJ un peu plus loin. Il s’agit de monter la route pour rejoindre le cimetière, depuis lequel nous retrouverons nos balisages rouges et blancs. Nous nous lançons sans nous poser de questions. Mais au bout de 5mn, le doute s’installe : il y a un cimetière loin en contre-bas. La dame nous a-t-elle vraiment dit de « remonter » la route ? Est-ce qu’on a mal compris ? Est-ce qu’elle s’est trompée ? Comme nous ne sommes pas allées bien loin, nous décidons de faire demi-tour, pour redescendre et regagner la GTJ un peu plus bas, là où nous l’avons quittée la veille. Nous retrouvons sans difficulté les balisages et les suivons docilement… pour arriver, 10mn après, quasiment à l’endroit où nous avions fait demi-tour !
Note à nous-mêmes : avoir un peu plus confiance dans les explications que les gens nous donnent !
La descente n’est pas difficile et nous arrivons sans encombre, mais émerveillées, aux pertes de la Valserine.
La Valserine est une rivière qui naît dans le Jura près de la frontière suisse et se jette dans le Rhône. « Relativement paisible sur sa partie haute, la Valserine se fait tumultueuse en approchant de Bellegarde ; elle disparait alors dans des gorges sinueuses et profondes. Le mouvement circulaire et obstiné de l’eau au fil des temps géologiques a creusé dans la roche calcaire des « oulles » ou marmites de géants. Ce phénomène impressionnant se répète sur près de 200m » (Topoguide toujours). Ces roches polies et toutes arrondies sont effectivement inattendues ! En-dessous, à l’étroit dans ce lit resserré, la Valserine fait preuve d’un débit impressionnant. Il fait beau, on aimerait rester là plus longtemps, mais il nous faut rejoindre Bellegarde avant midi.
Les berges de la Valserine sont très bien aménagées, très agréables à marcher. Et puis, après les crêtes, ça change de marcher le long de l’eau. C’est à regret que nous laissons finalement la rivière derrière nous pour remonter sur la ville.
Ici, je suis obligée de faire un petit retour en arrière pour que vous ayez tous les éléments de compréhension. Suite à un problème technique, la voiture que nous avons laissée à l’auberge sur Lyand a besoin d’une nouvelle jauge pour l’huile, et d’huile aussi, tant qu’à faire. Nous filons donc à l’autodistribution de Bellegarde, qui ferme à midi. Là nous attend la jauge commandée mardi. Céline la glisse dans son sac. Je cale le bidon de 2L d’huile dans le mien. Comme nous sommes à côté d’un centre commercial, nous en profitons pour acheter un peu de ravitaillement. Et puisqu’on est là, pourquoi ne pas manger au restau asiatique qui fait buffet à volonté ?
C’est donc alourdies autant par l’huile de friture que l’huile de moteur que nous entamons l’après-midi. Un comble tout de même d’avoir des problèmes de bagnole quand on fait un trek A PIED. Heureusement que l’auto-dérision existe, sinon on aurait mal vécu la situation !
Entre Bellegarde et Ochiaz, nous sommes sur une petite route goudronnée. Pas spécialement géniale, mais il faut lui reconnaître 2 avantages : de l’ombre et quasiment pas de voitures.
A partir d’Ochiaz, ça grimpe. 460m de dénivelé sur 2,5km. La montée se fait à l’ombre des arbres, au chant des oiseaux et aux bourdonnements des insectes. On a chaud mais on avance ! Fait exceptionnel : nous mettons moins de temps que l’estimation prévue par le topoguide (et c’est pas souvent !). Et quelle joie, arrivée à l’auberge de Catray d’apercevoir, enfin, les Alpes !
En guise de récompense, nous nous imaginons prendre une petite boisson fraîche à la terrasse de l’auberge. Malheureusement, un panneau nous indique qu’elle est définitivement fermée. Nous reprenons donc le chemin et finissons tranquillement la journée en arrivant, sous le soleil, à la ferme de Retord.
La ferme de Retord, c’est une grande maison au milieu de nulle part. L’hiver, la dame va faire ses courses en motoneige. Deux ânes nous regardent approcher. Un groupe de marcheurs est déjà là. L’espace d’un instant, on se dit que mince, ça va faire du monde dans le dortoir. Et puis on découvre que non, l’étage n’est pas organisé en une immense salle pleine de matelas, mais en une dizaine de petits box de 2 ou 3 lits (il y a aussi des dortoirs un peu plus grands ailleurs, ceci dit).
Nous prenons possession du nôtre, puis poursuivons la soirée sans surprise : douche, bière à l’extérieur, puis dîner. Une dame qui fait la GTJ seule à vélo est arrivée entre-temps. Nous lui proposons de se joindre à nous à table. Une fois encore sans surprise, mais toujours avec plaisir, nous discutons rando au-dessus de nos pommes de terre à la sauge accompagnées de saucisses (extrêmement bon !). Notamment nous nous extasions sur sa carte qui reprend les tracés des GTJ pédestre, cycliste et VTTiste (« Oh, donc vous êtes passée par telle ville ! » ; « Et vous, vous avez suivi les crêtes, moi j’étais en-dessous »…). En fin de repas, les autres marcheurs se joignent à notre discussion de randonneurs. Le groupe vient de Clermont, il s’agit d’une association de marche qui organise régulièrement des randos sur plusieurs jours. Comme le couple rencontré à la Loge, ils réalisent le GR de Pays Grand Tour de la Valserine.
Et discussion également avec la dame qui nous accueille, qui parle de son parcours et de son amour pour les lieux. Plus que de l’amour pour les lieux, sa présence ici est une évidence. Comme si son existence-même était liée à ce plateau de Retord.
Il y a des gens que l’on aimerait pouvoir écouter longtemps. Là, c’est parce qu’il semble y avoir un
monde entre la façon de vivre de cette dame et la mienne, comme si nous n’évoluions pas dans les mêmes temporalités. Et pourtant, dans la simplicité d’une conversation sans grands mots, elle rapproche nos mondes, jusqu’à ce que le sien me soit suffisamment près pour que je l’effleure, pour que je prenne la mesure de ses jours et de ses saisons, que je les comprenne, un peu, sans pour autant y être tout à fait. Combien de temps l’aurais-je écoutée si la tasse de tisane vide n’avait implicitement donné à tous le signal d’aller se coucher ?
Bilan journée : 17,5 km
Avancée GTJ : 358,7 km
27 juin 2021 : Plateau de Retord – Auberge sur Lyand
Le constat de la nuit, c’est que les petites couettes fournies pour dormir sont merveilleuses. Le groupe et la cycliste petit-déjeunent dehors. Nous on trouve que la température est un peu fraîche, alors on reste à l’intérieur.
Après avoir bien mangé, tout le monde quitte l’auberge. Nos chemins se séparent aussitôt après le portail.
Le ciel est lourd de nuages, il tombe même une goutte ou deux, mais très vite le temps se dégage. Nous aurons une journée magnifique.
Au crêt du Nû, on se déshabille. On retire juste les vestes, en fait. De toute façon, il y a un accent sur le u, ça ne veut probablement pas dire « à poil ».
Nous nous accordons ensuite une pause à la croix des Terments. Nous croisons quelques marcheurs, mais pour un dimanche ensoleillé de juin il n’y a pas foule.
Il y a encore moins foule (pour ne pas dire « personne ») quand nous nous engageons sur un chemin qui dessert des pâturages dans une combe. L’endroit n’est pas laid, mais les 7km sont très monotones. Cette portion de l’itinéraire est celle que j’aime le moins de ces 7 jours de marche. Pendant un bon bout de temps, nous cherchons un endroit où nous arrêter pour pique-niquer. A part s’arrêter au milieu du chemin, il n’y a guère de possibilités. Nous poursuivons donc, jusqu’à entamer une remontée dans les bois et trouver de belles souches sur lesquelles s’asseoir.
Nous dépassons la Grange d’en Haut et identifions sans difficultés l’intersection au niveau de laquelle nous devons quitter la GTJ pour rejoindre l’auberge sur Lyand. Il faut dire que ce n’est pas compliqué, il suffit de suivre la route. Nous la suivons donc, passons devant la Croix de Famban et arrivons à l’auberge où nous avons laissé la voiture 5 jours plus tôt. Notre priorité est de nous occuper de notre problème mécanique. On remet de l’huile, on change la jauge, on fait tous les niveaux, on vérifie qu’il n’y a pas de fuite.
Pause en terrasse, je m’accorde une bière bien méritée, Céline, raisonnable, s’accorde un perrier. Là encore, il y a du monde, mais pas beaucoup nous semble-t-il pour un si bel après-midi.
Retour à la voiture, re-vérification des niveaux. Tout semble aller bien. Un doute persiste néanmoins : la jauge n’est pas tout à fait du bon diamètre et ne rentre pas bien dans son emplacement. On en vient à se demander si du coup, on n’aurait pas mis trop d’huile.
Nous gagnons cependant Culoz sans problème. Laissant la voiture garée dans le village avec nos gros sacs dedans, nous rejoignons la gare avec juste ce qu’il nous faut d’affaires pour le lendemain. Nous marcherons légères !
Après une heure d’attente, un train nous amène, en 10mn, à Seyssel. Là, nous avons un petit studio, dégoté sur airbnb. Demain, il nous faudra d’abord marcher 3h pour regagner la GTJ, et ensuite nous pourrons définitivement terminer la rando ! Ce bazar de devoir récupérer la voiture, prendre le train et se rajouter des kilomètres, c’est parce qu’il n’y a pas beaucoup d’hébergements sur cette fin de parcours. Le refuge d’Arvières affichait complet quand nous avons voulu réserver, partir de Seyssel est la solution que j’aie trouvée pour ne pas avoir à faire les 37 derniers kilomètres d’une seule traite.
Mais un dernier rebondissement « voiture » vient bousculer les plans : le doute d’avoir mis trop d’huile est trop grand, faire ensuite rouler la voiture pendant plus de 2h pour rentrer chez nous est trop risqué. Mais si nous effectuons notre journée de marche comme prévu, nous arriverons trop tard à la voiture pour l’emmener au garage le plus proche. Après moults hésitations, la décision est prise : Céline reprendra le premier train demain matin pour récupérer la voiture et l’emmener au garage dès l’ouverture. Une fois cette histoire de jauge réglée, elle laissera la voiture à Culoz, au gîte d’étape le Cabiolon situé sur la GTJ, et attaquera l’ascension du Grand Colombier par le sud. De mon côté, j’effectuerai l’itinéraire prévu, regagnerai la GTJ là où nous l’avons quittée tout à l’heure, près de la Grange d’en Haut, et arriverai par le nord. Si nous suivons bien les balisages, nous devrions forcément nous croiser à un moment donné.
Bilan journée : 23 km
Avancée GTJ : 380 km
28 juin 2021 : Auberge sur Lyand – Culoz (partant de Seyssel)
Branle-bas de combat le matin du dernier jour. Céline a un train à 7h et quelques et moi 30 bornes à faire. On ne traîne pas, d’autant qu’on n’a pas de petit-déjeuner. Habituées depuis une semaine à la demi-pension, nous n’avons pas vraiment anticipé le fait qu’aujourd’hui il faudrait se débrouiller seule pour se nourrir. Nous sortons (dehors, il faut beau !) et nous séparons, l’une partant vers la gare, l’autre vers le centre-ville.
Dans le centre, le marché se met doucement en place. Je dégote une boulangerie avec des tables en terrasse, commande un petit-déjeuner, achète également de quoi manger à midi et m’installe dehors. Près de moi, deux hommes montent leur étal en me commentant l’agencement des fruits et légumes. En partant, je leur achète des abricots, ils m’offrent une nectarine. C’est tout simple et ça fait plaisir.
Il est 7h30 quand je quitte le centre-ville, direction le camping international. Au début, c’est simple, je me suis noté des points de repère :
- passer devant le camping : OK
– suivre la rue des peupliers : OK
– Traverser la D991A – OK
Après, ça se complique. Pour rappel, on est hors GR, le chemin n’apparaît même pas sur le topoguide (trop loin), je n’ai pas de carte ni GPS. Je traverse le hameau de la Charbonnière sans bien savoir si j’étais censée passer là ou non. Au bout d’un certain temps, la route se transforme en piste carrossable. Celles et ceux qui me connaissent ont le droit de rire de la suite mais je me fie à mon sens de l’orientation et à ce dont je me souviens du google maps de la veille, et a priori, je marche dans la bonne direction. J’ai un gros moment de doute chaque fois que j’aperçois une maison le long du chemin : et si la piste ne fait que desservir 2 ou 3 habitations puis s’arrête ? Si elle se transforme en petit chemin pédestre un peu fouillis, est-ce que je poursuis ? Ou je fais demi-tour ? Ce que je n’ai pas précisé, c’est que depuis que j’ai quitté Seyssel, ça grimpe. Faire demi-tour après avoir grimpé 1h, ça ferait mal au cœur. Mais la piste se poursuis toujours après chaque maison, alors je poursuis aussi. L'effort est récompensé par le paysage.
Il est 8h50 quand je regagne une route goudronnée avec un petit panneau que je reconnais pour l’avoir déjà croisé : « Col de la Biche – sommet à 9km ». Ces petits panneaux verts et blancs initialement installés pour les vélos ponctuent chaque kilomètre de montée, j’essaie de les voir comme des encouragements. A 9h35, j’ai fait 3km. A cette même heure, Céline a eu le temps d’arriver à Culoz, d’emmener la voiture au garage, de faire des courses et de petit-déjeuner. Elle attaque la montée du Grand Colombier, les panneaux lui indiquent 4h40 de marche pour atteindre le sommet.
A 10h10, j’atteins l’auberge sur Lyand (et si on a un décompte du temps aussi précis, c’est parce que Céline et moi nous envoyons des messages en précisant l’heure d’envoi. On capte très mal par ici et les sms arrivent parfois avec pas mal de retard) puis regagne le GR là où nous l’avons laissé. Il y a une grosse montagne au loin, j’imagine que c’est le Grand Colombier, mais pas sûr.
Entre forêt et combes, je dépasse la grange Falavier, puis Arvières où l’on trouve les ruines d’une ancienne chartreuse. Des bruits de moteur gâchent le calme de la forêt. Dommage. Ce sont de gros engins que l’on entend de loin. Je les dépasse et attaque le « sentier abrupt » (c’est Topoguide qui emploie cet adjectif) qui grimpe au col de Charbemènes. Très vite, je n’entends plus les moteurs, ou alors je n’y fais plus attention, trop occupée que je suis à essayer de respirer.
La montée débouche sur une pâture. Une dame arrive en même temps que moi et s’installe pour manger. Il est midi et demi, c’est effectivement une bonne idée. Je m’assois aussi et entame la discussion.
Au début j’ai l’impression de déranger, mais finalement c’est avec des étoiles dans les yeux et un sourire communicatif qu’elle me raconte ses randos en bivouac, et avec une certaine fierté qu’elle me détaille le matériel qu’elle a acquis au fil des années : tente, sac de couchage, demi-matelas, mini-réchaud… Et les vivres qu’elle emmène, et la quantité d’eau… Et les randos qu’elle a préférées… Encore quelqu’un que j’aurais pu écouter des heures durant ! Mais elle n’a pas que ça à faire. Au moment où elle repart, je lui demande quel est le poids de son sac. C’est un des points qui m’inquiète à l’idée de bivouaquer : avoir un sac trop lourd à porter. Le sien fait 12kg en comptant 2L d’eau. Ça me parait peu, même en ayant un matériel super léger. Elle n’emmène que le minimum, avec les années elle s’est débarrassé des choses que l’on prend « au cas où ». Et elle me laisse avec cette réflexion, qu’elle a elle-même entendu ou lu je ne sais plus où : « Un sac trop lourd est un sac bourré d’angoisse ».
Au moment où je m’apprête à reprendre le chemin, 2 VTTistes déboulent. L’un d’eux me lance une boutade, à laquelle je réponds, et c’est une nouvelle discussion qui démarre. On est cette fois sur un mode humour et blagues. C’est agréable cette facilité avec laquelle débutent les échanges, la façon dont on passe d’un registre à l’autre en fonction des personnes croisées, sans se poser de questions. De même un peu plus tard, alors que je ne suis plus qu’à quelques centaines de mètres du sommet du Grand Colombier, cette discussion avec un autre marcheur, qui lui redescend. Après les informations d’usage sur les lieux de départ, d’arrivée et la météo, nous dérivons je ne sais comment dans les méandres de la politique, des taux d’abstention et des valeurs démocratiques. C’est le ciel qui se nuage de plus en plus qui nous ramène à des problématiques plus pratico-pratiques : arriver à destination avant de se prendre un éventuel orage sur le coin de la figure.
Il poursuit sa descente, je reprends ma montée. Le temps est de plus en plus menaçant mais je n’y prends plus garde. C’est le dernier jour de ma GTJ et j’arrive à la croix du Grand Colombier !
Certes le ciel est moche, certes on ne voit pas très loin, certes c’est encore raté pour le panorama à 360°… mais je crois que même une averse ne pourrait gâcher mon sentiment de satisfaction ! J’arrive enfin au bout. Je pense à toutes ces personnes qui ont fait une portion de GTJ avec moi. J’ai envie d’attendre Céline pour que l’on partage ce moment, qu’elle ait également cette satisfaction d’arriver en haut. Mais l’orage menace et de son côté Céline s’en inquiète. Alors je reprends le chemin et monte au sommet du Grand Colombier. La crête me parait un brin étroite et me fait prendre conscience que le vent s’est levé.
Je retrouve Céline un peu plus loin dans la descente. Marchant vers Culoz, nous nous racontons nos journées respectives en guettant les nuages. Et puis au bout d’un moment, il n’y a plus grand-chose à se dire, nous cheminons en silence. La descente fait 9km. Ça me paraît interminable. Peut-être parce que dans ma tête la GTJ s’est finie à la croix du Grand Colombier et que ces derniers kilomètres ne représentent rien que le chemin pour nous ramener à la voiture. C’est le seul moment de toute cette semaine où j’aimerais avoir un peu de musique pour passer le temps.
Enfin, nous arrivons au gîte d’étape le Cabiolon. La voiture nous attend sagement. Mais je reste sur ma faim : le topoguide fait aller la GTJ jusqu’au centre de Culoz, plus précisément après être passé devant l’église et avoir atteint la D904. Pendant que Céline fait quelques étirements avant les longues heures de voiture, je me dépêche de poursuivre le peu de chemin restant. Il doit bien y avoir un panneau quelque part, quelque chose qui indique qu’on est bien arrivées au bout !
Je passe devant l’église (très jolie) et atteins le centre-ville. Mais rien. Peut-être, trop pressée, suis-je passée à côté d’une indication sans la voir. Un peu déçue, je reviens vers la voiture. Puis je lève la tête et vois ce Grand Colombier.
On était là-haut tout à l’heure. Et maintenant que la GTJ est finie, où ira-t-on la prochaine fois ? Il y a tant de possibilités ! Ne reste plus qu’à choisir…
Bilan journée : 30,8 km
Bilan épisode : 158,7 km sur la semaine
Bilan GTJ : 395 km