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27 juillet 2020 1 27 /07 /juillet /2020 19:51

Le début, c’était 2015. Un petit livre tout modeste, presque un gros chapitre d’introduction. Une suite de chiffres et des personnages à découvrir.

La suite, c’était 2017. Un livre bien plus gros, le pilier de cette trilogie. Un poème et des personnages qui se dévoilent.

La fin, c’est maintenant.

 

Il est difficile d’en parler sans trop en dire, surtout vu la façon dont se termine Derrière les mots. Je vais essayer de blablater, de tourner autour du pot, mais déjà, si vous n’avez pas lu les 2 premiers tomes, ne continuez surtout pas (outre le gros risque de spoiler, ça n’a finalement pas grand intérêt si vous n’avez aucune idée de ce dont je parle) ! Pour les autres, je ne crois pas que cet article contienne une information que vous n’auriez déjà à la fin de Derrière les mots ou sur la couverture d’Au bout du chemin, mais si vous avez une crainte, dans le doute, abstenez-vous vous aussi de lire la suite !

 

Je l’ai mentionné à plusieurs reprises, l’écriture de La Route hors du monde a débuté la nuit, à mon insu.

Comment travaille notre inconscient ? Pourquoi nous montre-t-il ces images spécifiquement, pourquoi nous fait-il ressentir ces sensations précisément ? Pourquoi, au réveil, décider que tel rêve est intéressant ? Pourquoi prendre le temps de rédiger ces images, ces sensations, ce rêve ? La Route hors du monde est née de la rencontre de ces rêves et de ces choix un peu plus conscients (en apparence du moins).

C’était il y a au moins 11 ans. Je retrouve dans mes archives numériques l’agglomérat rédigé de rêves, d’idées floues, de bouts de dialogues sans contexte, de questionnements (avec parfois à la ligne suivante, leur réponse !) sous l’intitulé Titre idée 5. Il date de 2009, et la chronologie de l’ensemble de la trilogie est déjà bien esquissée malgré pas mal d’inconnues. L’idée elle-même date donc de plus longtemps encore.

11 ans.

Avec le temps (11 ans ??) et les multiples relectures, je ne saurais plus dire avec certitude quelles scènes sont issues directement des rêves, à part 2 ou 3 bien précises. Finalement, peu importe, ce qui compte, c’est qu’on arrive à la fin. Mais quelle fin ?

A la fin du premier livre, le petit groupe réuni autour de la liste de chiffres se retrouvait scindé en deux, le second livre débutait alors avec un groupe à construire. D’une certaine manière, l’histoire se répète. A la fin du deuxième livre, le groupe réuni autour du poème se retrouve scindé en deux. De manière beaucoup plus violente et irrévocable. Ceux qui restent doivent se reconstruire. Et trouver un nouveau guide.

Je ne pense pas spoiler grand-monde (puisque c’est écrit sur la quatrième de couverture) en annonçant que cette fois, il s’agira d’animaux. Pas de numéros alambiqués, pas de rimes mystérieuses… pas de prise de tête, en quelque sorte ! Ce dont ils ont besoin, ceux qui restent, ce n’est pas de raisonnements intellectuels, mais de douceur, de bienveillance, d’un peu de ridicule aussi ! Ils ont besoin de réconfort et de vie, sinon, pas sûr qu’ils continuent sur cette route désormais sanglante.

Un beauceron, un oison, une corneille et un couple d’inséparables. Eux, ils ne sortent pas de nulle part. Je les ai tous croisés, à un moment ou à un autre, chez les parents d’une amie, ma plus vieille amie, à qui ce livre est dédié. De cette maison pleine de vie et de passage, les souvenirs d’enfance s’entremêlant au mystère de La route hors du monde ont fait « la ferme des animaux », un endroit hors du temps. A quoi ça tient, l’inspiration !

 

Je crois que j'ai blablaté un peu plus que prévu alors terminons avec les traditionnelles présentations : pour la troisième fois, c'est Angélique Exupère qui s'est occupé (avec un grand succès !) de la couverture. Et, toujours pour la troisième fois, c'est Bidulf Lurkin qui a paré les début de chapitres de petites illustrations, secondée par Northmandiego.

Au bout de La Route Hors Du Monde

Au bout du chemin est disponible sur thebookedition ou auprès de moi-même.

 

Résumé

Après l'attaque des créatures, les survivants doivent retrouver courage afin de poursuivre leur chemin. 

Un beauceron pas bien malin mais plein de bonne volonté, un oison sans nom qu'un rien terrifie, un couple d'inséparables et une corneille dépérissant au fond d'une cage, tels seront leurs nouveaux guides. 

Mais pour aller où ? Et pourquoi ? Pourquoi continuer sur une route qui leur a tout enlevé ? 

Les créatures invisibles sont toujours là, tapies dans l'ombre, prêtes à surgir. Et puis il y a cet homme en noir qui les suit depuis longtemps... 

Mais c'est surtout contre leurs propres peines et leurs doutes que les voyageurs devront se battre.

Lorsque tu empruntes une route, tu peux toujours faire demi-tour. Tu as beau faire des centaines de kilomètres, tu peux toujours revenir en arrière. 

Et s'il était temps d'abandonner ? 

 

Prix : 16 €.

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17 octobre 2017 2 17 /10 /octobre /2017 18:52

[Attention SPOIL - si vous n'avez pas lu Entre les chiffres, méfiez-vous]

 

Il y a deux ans environ –comme le temps passe !- j’expliquais que la trilogie La route hors du monde avait surgi de plusieurs rêves dans lesquels j’avais cheminé. Dans cette deuxième partie, Derrière les mots, ce n’est plus d’une petite promenade du dimanche dont il s’agit, mais d’une véritable course effrénée. Seul problème : on ne sait toujours pas vers quoi.

Je passe des rêves aux mots et découvre au fur et à mesure où ces maux nous mènent, les personnages et moi. Techniquement, moi, ça ne me mène pas bien loin : je reste devant mon écran, même si mes yeux voient bien d'autres choses. Mais eux, mes deux ados débordant de curiosité et d’énergie, ma jeune femme passionnée et ma tante raisonnable, eux, ça y est, ils sont partis. Pour combien de temps, ils l’ignorent encore, et moi aussi.

 

Si vous vous souvenez (pour celles et ceux qui n’auraient pas lu la partie 1, sachez que) notre petit groupe, essentiellement constitué de membres de la famille de Thibaut et Ptit Bob, était arrivé au bout de la liste de chiffres d’Antoine. Ils n’avaient toujours pas compris à quoi tout cela rimait, mais en tout cas, la liste était finie. C’est là que le poème a surgi de nulle part.

Le groupe s’est scindé : Thibaut, Ptit Bob et leur mère sont restés au bord du trou

sans fond pendant qu’Antoine, Florentin, Irène et Célia ont pris la route en camping-car. Et c’est là que nous les retrouvons au début de cette deuxième partie. Ils roulent vers l’ouest, à la recherche d’indices, de gens, d’explications… Des gens, ils en croiseront. Des effrayants, des arrogants, des désagréables, des bizarres... C’est une drôle d’équipe qui se constitue. Et pendant que le groupe s’agrandit, l’ennemi

se manifeste. Il n’y en avait pas jusqu’à présent, on avançait poussé par la curiosité.

Même les crabes tueurs, finalement, n’étaient pas des ennemis en tant que tel, juste un phénomène étrange, meurtrier certes, mais qui ne leur en voulait pas personnellement. Dans cette deuxième partie, la donne change : est-ce toujours la curiosité, le véritable moteur de l’expédition, ou bien est-ce la survie ?

 

J’aimerais vous parler des personnages –des « anciens » comme des nouveaux- de leurs motivations, de leurs maux et de leur histoire. Mais j’ai peur de trop en dire, alors je vais m’arrêter là.

 

La couverture de Derrière les mots a (encore) été réalisée par Angélique Exupère. Les dessins à l'intérieur sont (toujours) l’œuvre de Bidulf Lurkin.

Le titre, je ne sais plus d'où il vient, mais je découvre à l'instant que c'est aussi celui d'une chanson de Voulzy-Souchon. La chanson est jolie, mais il n'y a, à ma connaissance, aucun rapport avec le sujet qui nous intéresse aujourd'hui.

Un peu plus loin sur La Route Hors Du Monde

Derrière les mots est disponible sur TheBookEdition ou auprès de moi-même (mais pour ne rien vous cacher, c'est plus pratique pour tout le monde de commander sur TBE).

 

Résumé :

 

Un livre ouvert,

Une page cornée.

Une lampe par terre,

Une ampoule cassée.

 

Un vieux journal,

Des nouvelles dépassées.

Un petit cheval,

Un jouet abîmé.

 

Des gants de cuir,

Des doigts troués.

Une serrure à ouvrir,

Un trousseau de clés.

 

Une jolie bourse,

Des pièces éparpillées.

Un énorme ours,

Une peluche rapiécée.

 

Un stylo bleu,

Une pensée échappée.

Une carte de vœux,

Une pensée rédigée.

 

Un miroir brisé,

Une absence.

Un bonhomme dessiné,

Une présence.

 

Des photos jaunies,

Des souvenirs flétris,

Des non-sens, des non-dits,

Une vie finie.

 

 

Le soleil à l'ouest.

Pourquoi chercher ?

C'est tout ce qui reste...

Et c'est assez.

 

 

Le poème les a désignés.

Après avoir résolu l’énigme des chiffres, Antoine, Célia, Irène et Florentin prennent la route de l’ouest et, cette fois, ce sont ces rimes qu’il leur faut comprendre.

Un vieillard sénile, un motard pervers, une femme aux doigts troués, un homme qui voit des créatures invisibles… Les mots font faire d’étranges rencontres et le voyage prend une dangereuse tournure. Tous n’en ressortiront pas indemnes...

Et si, dans cette nouvelle énigme, le plus grand danger n’était pas ce qu’ils croient ? Après tout, comment savoir qui se cache réellement derrière les mots ?

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 17:56

Quel est le rapport entre du plomb et une migraine ? Réfléchissez deux secondes, ce n'est pas compliqué. Indice : vous réfléchissez avec quoi, là ? Mais oui, avec votre cervelle, votre tête. Enfin, normalement...

Voilà, c'était l'intro bancale pour essayer de lier deux titres de livres, deux pièces de théâtre écrites par le même auteur, ma sœur, une tête elle-aussi !

Deux ouvrages que je tenais à présenter, mais dont je ne me sentais pas capable de parler seule. Je n'étais pas dans la région quand ma sœur a écrit et monté ces pièces. Je ne connais ni leur genèse ni leur histoire. Pour tout avouer, je n'ai pas (encore) eu le temps de les lire (si vous voyiez ma pile de « livres à lire » qui ne cesse d'augmenter...) et je n'ai même pas vu jouer Les Noces de Plomb. J'ai donc demandé à Jeanne de m'envoyer par mail quelques éléments concernant ces deux pièces, en me disant : « je vais m'inspirer de ça et pondre un truc vite-fait bien-fait ». En guise « d'éléments », j'ai reçu deux belles mises en contextes, claires, simples, et qui m'ont parues plus légitimes que tout ce que j'aurais pu écrire.

Je laisse donc la parole à Jeanne Quibel, auteur et metteur en scène.

 

Les Noces de Plomb

"La Compagnie de L'Homme de Bois existe depuis plusieurs années maintenant ; de temps en temps, ses membres opèrent un changement de metteur en scène, pour continuer de progresser en découvrant la manière de faire d'un autre animateur. J'ai eu la chance d'être choisie par cette compagnie pour faire un petit bout de chemin avec eux. Une expérience formidable. Les comédiens avaient envie de faire du boulevard, j'avais envie d'en écrire et d'en mettre en scène... que demander de plus ?"

 

Résumé :

14 ans de mariage, ça s’appelle les Noces de Plomb.

Vous connaissiez les noces de coton, de verre, les noces d’or… vous allez découvrir les noces de plomb. Au sens strict du terme. Car quand Mélanie et Hubert-Félix ont décidé d’inviter toute leur famille à venir dîner pour leur anniversaire de mariage, ils ignoraient que l’ambiance romantique serait littéralement… plombée !

Moqueries, tromperies, bagarres, secrets révélés… sont au menu, et la fête risque fort de tourner au vinaigre !

Cette pièce a été jouée en 2013 par La Compagnie L'Homme de Bois, son texte est disponible ici.

Migrainoces, ou comment condenser deux titres en un

La Migraine du Dr Picole

"Christiane et Maury sont deux copines qui faisaient du théâtre depuis des années. Elles décident de monter leur association, et de m'embaucher comme metteur en scène. Christiane et moi avions déjà collaboré sur d'autres spectacles et nous nous entendions très bien. "Le souci c'est que nous sommes nombreux, on ne trouvera jamais un texte de théâtre avec autant de personnages", s'inquiète Maury. "Ce n'est pas grave", je réponds, "on va l'inventer". Tous les comédiens amateurs se réunissent autour d'une table. Les idées fusent. Quelques impros sont faites. Je prends des notes, fais du tri, apporte ma petite touche. Et quelques semaines plus tard, les répétitions de La Migraine du Dr Picole commencent."

 

Résumé :

Une salle d’attente comme les autres, des patients quelconques, un peu de retard… un jour calme et ordinaire semble se profiler dans le cabinet du bon Docteur Migraine. Jusqu’à cette annonce exceptionnelle : le docteur Migraine est absent ! Et sans aucune justification ni avertissement. Les cancans sont lancés. D’autant que le remplaçant, le docteur Picole, est pour le moins atypique…

Et c’est le début d’une série d’évènements rocambolesques : SDF squattant la salle d’attente, adolescents déjantés, secrets révélés, adultères, alerte à la bombe… cette journée ne sera peut-être pas aussi calme et ordinaire que prévu !

Cette pièce a été jouée en 2014 par la compagnie Les act'Eure de Montfort. Le texte est disponible ici.

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 12:11
16.11.2015, avant la représentation de La Poterie Mathieu

16.11.2015, avant la représentation de La Poterie Mathieu

On le sait bien : « les paroles s'envolent » (et parfois même les voix). Alors, pour que les idées que nous souhaitons véhiculer à travers notre pièce restent, nous en avons fait un livre. Enfin, je dis « nous » parce que ça fait mieux, mais en vrai, c'est Jeanne qui a (presque) tout fait, de l'écriture du texte jusqu'à l'envoi du fichier sur le site de TheBookEdition en passant par la mise en page et toutes les démarches administratives ennuyeuses que demande la publication d'un bouquin.

Ici, « les paroles s'envolent », parce que dans le feu de l'action on ne les retient pas, parce que pris à rire des différents gags on n'en relève pas immédiatement l'intérêt. Pourtant, derrière l'humour, cette pièce traite de sujets graves. Alors reste l'écrit pour capter toute l'importance du texte, sans mise en scène, sans ajout, texte brut, nu, juste les mots, rien que les mots habillés seulement des idées de leur auteure, sans atours pour détourner l'attention.

J'arrête là, car il s'agit quand même avant tout d'une pièce de théâtre, et si on ne fait pas passer le message en la jouant, c'est qu'on a raté quelque chose !

 

Tout ça pour dire que le livre est là, tout beau, disponible ici

La Voix s'écrit aussi

Couverture du livre La Voix Envolée - conception graphique Maud Leroux

Résumé :

Prota et Alfie sont deux chanteuses riches et célèbres. Egocentriques et insouciantes, tout leur réussit. Mais un matin, c'est le drame : la voix de Alfie a été dérobée ! Impossible de continuer à chanter. Prota va donc partir à la recherche de la précieuse voix de son amie. A travers un périple où se mêlent chanson, escrime, humour et danse, notre héroïne va être amenée à voir plus loin que le petit cocon de son existence, pour ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure.

 

La chanson de la pièce ainsi que toutes les informations techniques restent disponibles ici.

Et pour continuer la liste des remerciements entamée précédemment, je voulais absolument mentionner et remercier Gérard Yon qui a composé la musique de la chanson et nous a accueillies dans son studio le temps d'un enregistrement (un grand moment, la première fois qu'on chante dans le vrai micro d'un vrai studio, si vous voulez mon point de vue), ainsi que Sarah et Maurice qui nous ont aidées sur certains côtés techniques du décor, et toutes les personnes qui nous ont donné les divers accessoires sans lesquels nous n'aurions pu jouer. Et parce que, tradition oblige, il faut bien mentionner quelqu'un de la famille, nous aurons une pensée particulière pour Giblan, notre tata, non pas parce que c'est bientôt son anniversaire, mais parce qu'en plus d'avoir fourni presque la moitié des accessoires, elle nous prête son camping-car pour transporter notre matos, et parfois même sa maison pour les représentations privées !

La Voix s'écrit aussi

<--- La Planche (ou Plaque) pièce centrale du décor

(en bas de la photo, évidemment. En haut ce n'est qu'un rideau)

réalisée par Hanahys

J'avais promis de donner un aperçu de la planche réalisée par Hanahys, et qui a voyagé de la Franche-Comté à la Normandie en TER-TGV-métro-Intercité (pas tout à fait un parcours du combattant, mais presque). Encore une anecdote qui s'ajoute aux autres petites histoires entourant cette pièce !

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 19:23
Au départ de La Route Hors Du Monde

Un rêve qui devient prologue. Un autre qui devient première scène d'un premier chapitre. Et plus loin, encore un troisième...

Entre les chiffres est la première partie de la trilogie La route hors du monde, trilogie basée sur une demi-douzaine de rêves dans lesquels je me suis promenée. Comme certaines balades qui nous marquent, j'en ai gardé le parcours et des images bien précises quelque part dans ma tête avant de prendre le temps de les (d)écrire. Mot après mot, pas après pas, des liens se sont faits entre tous ces tronçons qui, de prime abord, paraissaient désunis. Les balades se sont alors révélées les étapes d'une très longue randonnée. Pour la première fois, je me suis lancée sur le chemin de l'écriture sans savoir où il allait m'emmener.

Peut-être est-ce la raison pour laquelle les personnages se lancent, eux aussi, dans une (en)quête sans avoir aucune idée de ce qu'ils découvriront, sans même véritablement s'attendre à quoi que ce soit.

L'histoire commence par cette suite de numéros qu'Antoine, 15 ans, a dans la tête depuis des années. Il n'en a jamais parlé à personne. Pourtant, ce soir-là, un soir apparemment comme les autres, alors qu'il joue au baby-foot avec ses amis, Antoine voit apparaître le début de la liste de chiffres ! Ils sont là, ces numéros obsessionnels, dissimulés dans les scores des matchs ! L'adolescent ne peut cacher cette histoire plus longtemps et raconte tout à ses amis. Ensemble, ils décident de mener l'enquête et de découvrir ce que signifie la suite de chiffres.

Au départ de La Route Hors Du Monde

Très vite, les adolescents sont confrontés à des phénomènes de plus en plus étranges (ce n'est pas pour rien qu'il s'agit d'un roman fantastique !) et en viennent à réclamer l'aide des adultes. Adultes qui, malgré quelques résistances, se laissent rapidement convaincre de l'intérêt, de l'importance, de comprendre ce que cachent les numéros. Il faut dire que certaines preuves (dont nous ne parlerons pas ici, quel intérêt de vous racontez toute l'intrigue en 20 lignes) sont accablantes.

Un à un, les différents personnages adultes vont se sentir concernés par la liste de chiffres et s'investir à leur tour dans la résolution du mystère, pour devenir, par la suite, des acteurs-clés de l'intrigue. Mais ça, c'est pour la partie 2, nous n'en sommes pas encore là.

Pour ce qui concerne cette partie 1, la couverture d'Entre les chiffres a été réalisée par Angélique Exupère. Les dessins à l'intérieur sont l’œuvre de Bidulf Lurkin.

Au départ de La Route Hors Du Monde

Entre les chiffres est disponible sur Thebookedition ou auprès de moi-même.

 

Résumé :

1605104721250510181295646306101916961949631051005061059

Antoine a quinze ans. Il connaît ces chiffres par cœur. Ils l'obsèdent depuis son enfance.

Voilà maintenant huit ans qu'ils tournent en boucle dans sa tête. Huit ans qu'il est persuadé qu'ils ont une signification. Mais laquelle ?

Entourés de ses amis, il se lance dans une véritable enquête pour en comprendre le sens. Cette enquête va les mener jusqu’au bout du monde, et bien au-delà...

Mais ont-ils raison de vouloir savoir ?

Car bien vite, l'amusement laisse place à l'inquiétude, le mystère s’épaissit et les évènements s’enchaînent, toujours plus étranges, parfois même tragiques...

Jusqu'où conduira la liste ? Est-ce vraiment une bonne idée de vouloir lire entre les chiffres ?...

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 16:41

N'avais-je pas prévenu que je finirais par parler de ma mère ?

Son nom à elle : Fabienne Grandsire.

Le titre de son livre : Le Pireloir.

Le Pireloir

"Pireloir".

Qu'est-ce qui peut bien se cacher derrière un nom pareil ? C'est également l'interrogation de Camille, l'héroïne de ce livre pour enfants (8-10 ans). 

 

Cette histoire est une petite tranche de vie venue tout droit de l'enfance de l'auteure. On n'y voit pas la guerre, elle est loin. Mais on en voit les conséquences à travers les yeux d'une enfant.

 

Résumé :

Un rugissement terrible réveille Camille en sursaut. La nuit est noire, on ne voit rien par la fenêtre. Quel genre de créature peut pousser un cri aussi horrible ?

 

Apeurée, Camille réveille ses parents pour leur poser la question. La réponse de Maman lui fait un choc. Ce cri, c'est celui du Pireloir. Mais qu'est-ce que ça peut bien être, un Pireloir ? Camille est bien décidée à enquêter.

 

Le texte est accompagné des délicieuses illustrations de Chili Con Cacahuete.

 

Extrait

"-Alors, qu'est-ce qu'elle a dit ?

-Elle a dit que c'était le Pireloir et qu'il fallait retourner se coucher.

Céline a tout le trajet de retour pour digérer l'information, mais une fois les deux sœurs de nouveau au chaud dans leur lit, elle répète :

-Qu'est-ce qu'elle a dit Maman ?

-Que c'était le Pireloir, je t'ai dit ! répond Camille.

-Et c'est quoi un Pireloir ?"

Fabienne Grandsire, Le Pireloir.

 

Illustration couverture : Barbara Auger.

Prix : 7€.

Disponible sur : http://www.thebookedition.com/

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 16:52

Alors là, on ne rigole plus. Les deux tomes de Joue et tue sortent coup sur coup en 2010 et 2011.

Couverture : Laurent Houdoux

Couverture : Laurent Houdoux

La nouveauté : le nom de l'auteur. Ce n'est plus Clémence Quibel, elle avait à faire sur d'autres écrits un peu plus universitaires. Et afin de ne pas confondre études et loisirs, elle demande à son processus de sublimation (celui-là même qui détourne certaines pulsions sexuelles et agressives de leur but premier vers des activités socialement plus valorisées) de jouer les pseudonymes. Et voilà arrivée Charlie Clé.

Et puis, le style a évolué : on n'écrit pas de la même manière à 20 ans qu'à 15...

Les personnages sont plus âgés (en sont-ils pour autant plus matures ?...), le côté psychologique est (peut-être) un peu plus approfondi et le fantastique a disparu (temporairement) pour laisser la place entière à la science-fiction.

Enfin, ces livres ne s'adressent pas au même public que Le Projet Quinsensus, mais à un public plus âgé.

Couverture : Marc Bréquigny

Couverture : Marc Bréquigny

Résumé :

2065. Un nouveau sport, dérivé d'internet, est apparu : le pakball. Il est pratiqué lors de l'Ultime Compétition qui a lieu, en Europe, tous les 5 ans, et qui consiste en des séries de Duels au révolver. Le but est simple : tuer l'adversaire avant qu'il ne vous tue. L'Ultime Compétition débute avec 10 000 concurrents, et s'achève lorsqu'il n'en reste plus qu'un.

Cette compétition réunie plusieurs catégories : les Volontaires (qui viennent de leur plein gré risquer leur vie pour gagner la récompense), les Fourmis (des prisonniers à perpétuité qui jouent leur libération), les Pros (qui jusqu'ici ont toujours remporté la compétition) et les Obligés qui, comme leur nom l'indique, participent à la compétition contre leur volonté. Durant plusieurs semaines, ces 10 000 concurrents sont enfermés sans avoir le droit de communiquer avec le monde extérieur.

L'histoire suit un petit groupe d'Obligés contraints de partager le même appartement. Ils apprennent à se connaître, rencontrent d'autres Obligés, se lient d'amitié… Ils se savent condamnés mais tentent de garder une vie relativement normale.

Il y a Haïkin, l'homme des quartiers du Nord, solitaire, qui refuse de connaître les autres pour ne pas s'attacher à eux ; Méline, l'étudiante en droit douée pour le pakball ; Semmo, l'éminent professeur de la toute aussi éminente Université de Vienne, spécialiste du pakball, qui n'a d'autres préoccupations que finir d'écrire son dernier livre avant sa mort ; Malueva, la mère de famille, contrainte d'abandonner ses deux filles pour participer à l'Ultime Compétition ; Giblan, professeur de maths qui se découvre une vocation pour enseigner le chant ; Xander, qui se révèlera le meilleur Obligé de tous les temps ; Ferdone et Jibot, les deux "accros" incapables de quitter la télévision des yeux lorsque l'Ultime Compétition est retransmise ; Johri, plongé dans le pakball depuis sa plus tendre enfance, capable de prévoir l'issue de n'importe quel Duel ; et tous les autres…

 Au fur et à mesure de la compétition, les participants s'entretuant, leur nombre diminue. Le petit groupe d'Obligés diminue également. Ils perdent leurs amis les uns après les autres. Malgré tout, ils tentent de continuer à vivre, de continuer à rire, de ne pas se renfermer sur eux même et dans la peur. De ne pas se résigner à mourir.

L'essentiel de l'histoire, c'est cela : des gens qui essaient d'établir des habitudes, un quotidien ordinaire, alors qu'ils vivent enfermés, qu'ils sont sûrs de mourir, mais qu'ils ignorent quand.

 

Prix  :

Tome 1 : 16 €.

Tome 2 : 15,50 €.

 

Disponibles sur http://www.thebookedition.com/

 

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 21:59

2009 : un autre coup d'essai, celui de Jeanne Quibel (ma petite sœur, pour ne rien vous cacher, et histoire de faire le tour de la famille, je vous parlerai de ma mère, plus tard). Jeanne commence l'écriture de son premier roman vers 10 ans. Par la suite, elle se lance également dans le théâtre, l'écriture de scenarii et leur réalisation. 

 

Ce premier livre, Le poids du passé, est le début d'une saga intitulée Toiles d'Araignées. On sort de ce roman "essoufflé", pour reprendre le terme de GrandMa. Essoufflé de tant d'action, incapable de mettre l'histoire sur "pause" quand les personnages, eux, n'en ont pas. Bref, bien peu de place pour l'ennui !

 

Toiles d'Araignées - tome 1 - Le poids du passé

Jeanne Quibel : premier roman

Résumé : 

 

"Cette histoire paraissait pourtant simple et classique.

Marc Stefenson est un homme riche, ambitieux et cruel. Pour de l'argent, il assassine les parents de Matt. Matt l'accuse de meurtre. Stefenson retourne la situation a son avantage et l'envoie en prison. Cinq ans plus tard, Matt réussit à s'enfuir. Et c'est là que les choses se compliquent. Quand n s'évade, c'est avec de belles convictions :

 

"Je suis dans le bon camp. La justice triomphera. Je vais m'en sortir".

 

Quand on s'évade de prison, c'est avec de nobles projets :

 

"Prouver mon innocence. Me venger. Protéger ceux que j'aime".

 

Mais Matt va vite se rendre compte que ce n'est pas avec de belles convictions qu'il s'échappe, mais avec un traître. Et quand il entrevoit le mécanisme machiavélique de l'industrie Stefenson, ses noblre projets se résument bien vite à tenter n'importe quoi pour sauver sa peau.

 

Il y a les histoires avec des gentils et des méchants. Et il y a les histoires où cette distinction importe peu. Ce qui compte, c'est de survivre...".

 

Conception et illustrations couverture : Laurent Houdoux.

 

Prix : 19,50 €.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de Jeanne en cliquant ici.

 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 08:09

Le deuxième essai, qui comme le premier, attend patiemment d'être transformé, c'est le tome 2 de la saga Quinsensus. Intitulé Quetzalcóatl, le livre paraît en 2009. Quetzalcóatl, c'est le nom d'une divinité dont les Aztèques et Toltèques, notamment, pratiquaient le culte. Titre étrange et qui reste pour moi plus facile à écrire qu'à prononcer. Comme le premier, ce tome s'adresse aux jeunes qui ont l'âge de ses héros : environ 13 ans, à partir de 10 pour les bons lecteurs.

 

Quetzalcóatl, le deuxième essai

Résumé : 

 

Le Projet Quinsensus - tome 2 - Quetzalcóatl :

 

 "Voilà un an qu'Estelle, Séverine et Julien ont découvert leurs super-sens et Gaia. Un an qu'ils ont détruit Grimouille, qu'ils ont rencontré Jojo et le professeur Langlais. Un an qu'ils ne cessent de penser à ce qu'ils sont. Un an qu'ils s'attendent à être encore enlevés, mais qu'il ne se passe rien.

 

Et puis, en ce début de vacances, voilà que Lechauve frappe à nouveau. Ses agents kidnappent d'abord Estelle, puis Séverine et Julien, et les amènent à Garotas, le nouveau centre de recherches du professeur. Commence alors une série d'examens médicaux et de tests. Le but : savoir si les trois adolescents possèdent les aptitudes nécessaires pour devenir de supers-espions.

 

Séparés les uns des autres, surveillés de près, contraints d'obéir aux ordres, ils n'ont cette fois aucun moyen de s'échapper.

 

A moins que..."

 

Prix : 18,50 €.

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 22:43

Le Projet Quinsensus, c'est toute une saga qui mûrit dans ma tête depuis que j'ai 10 ans. Le premier tome, Découverte, paraît en 2005 :

Découverte, le coup d'essai

Le Projet Quinsensus - tome 1 - Découverte

 

"Trois amis d'enfance, Séverine, Estelle et Julien, partent pour de mauvaise grâce pour un camp de vacances un peu spécial, réservé aux intellectuels. Mais le voyage bascule brutalement : faux accident, enlèvement, qu'ont-ils donc de si particulier pour que quelqu'un les poursuive avec tant d'acharnement ?

 

Dans leur fuite éperdue, chacun d'eux va développer à l'extrême un de ses sens -vue, ouïe, odorat- et exacerber la convoitise d'un centre de recherches secret dont ils vont se retrouver prisonniers".

 

Prix : 18,50 €.

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Lorsque tu empruntes une route, tu peux toujours faire demi-tour. Tu as beau faire des centaines de kilomètres, tu peux toujours revenir en arrière.

La route hors du monde - partie 3 - Au bout du chemin

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