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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 11:51

Peu de suspens, tout est dans le titre.

 

Plus d'un mois et demi après, j'ai pensé qu'il était temps de donner des nouvelles de ce fameux ticket de bus qui était censé faire une fleur (pour l'épisode précédent, c'est ici).

 

Les pousses apparaissent au bout d'une à trois semaines, telle était la promesse écrite sur le bout de papier biodégradable. Au bout d'une semaine : rien. Je ne me suis donc pas inquiétée outre mesure, persuadée d'être tombée sur des pousses feignasses. Et de prendre mon mal en patience pour encore une semaine ou deux. Ou trois. Ou quatre... 

L'incertitude tourna en déception quand j'admis enfin que l'aventure du ticket de bus était finie avant même d'avoir commencée. Il fallait se rendre à l'évidence, rien ne se produirait. Aucune pousse n'apparaîtrait, et je n'aurai pas la joie de découvrir la couleur de ma fleur. Déçue, donc, mais pas surprise.

 

Déjà, je n'ai jamais eu la main verte. La seule plante que j'arrivais à maintenir en vie, c'était la menthe, truc increvable par excellence. 

 

Mais en plus, depuis quelques temps, même la menthe meurt, victime de parasites non identifiés. Il souffle ici un mauvais vent.

 

Seuls les cactus sont épargnés, mais comme ils ne ressemblent plus à rien, on ne s'étendra pas là-dessus...    

 

 

 

 

 

Une bonne nouvelle, quand même : le papier du ticket de bus était réellement biodégradable, aucune trace n'en a été retrouvée...

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 11:49

"Un ticket de bus 100 % nature avec le ticket qui pousse".

Voilà ce que je lis un matin en m'installant dans le bus. Perplexe, j'essaie d'en savoir plus. L'histoire se déroule entre le 1er et le 7 avril : les tickets de bus à 4€ valables toute la journée seront faits d'un papier biodégradable dans lequel auront été incrustées des graines de fleurs. Ce n'est qu'hier soir en écrivant cet article que j'ai compris que cette opération était réalisée à l'occasion de la semaine du développement durable...

 

Sagit-il d'une simple opération "coup de pub" ou d'une tentative de sensibilisation écologique, je ne saurais dire. Quoi qu'il en soit, ça m'intrigue. Je me décide donc à acheter un ticket journée à 4€, non par réflexe citoyen (ou écologique, ou autre), mais par pure curiosité : Est-ce que ça va vraiment marcher ? Si oui, à quoi va ressembler la fameuse fleur ? Gros suspens.

Bref, j'achète, consciente que s'il ne s'agit que d'une opération coup de pub, ça fonctionne très bien avec moi. 

Au verso : 

"Prendre le ticket ensemensé, le faire tremper 30 mn, le planter dans du terreau léger, arroser, exposer au soleil à l'abri du froid. Les pousses apparaissent entre 1 à 3 semaines".

Bon. Je m'exécute. Pour mettre toutes les chances de mon côté, je mets un compte à rebours pour la période de trempage.

 

 

Et puis le doute m'envahit : est-ce que mon reste de terreau de l'année dernière est léger ? Ai-je arrosé ou noyé ? Et, le comble, il n'y a actuellement pas de soleil. Des tas de bonnes raisons pour que ça rate. A priori, je serai fixée dans une à trois semaines. 

J'attends, donc, avec la plus grande perplexité, à la limite du scepticisme. 

Mais si vous, vous ne voulez pas attendre, la réponse est ici.

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 16:41

N'avais-je pas prévenu que je finirais par parler de ma mère ?

Son nom à elle : Fabienne Grandsire.

Le titre de son livre : Le Pireloir.

Le Pireloir

"Pireloir".

Qu'est-ce qui peut bien se cacher derrière un nom pareil ? C'est également l'interrogation de Camille, l'héroïne de ce livre pour enfants (8-10 ans). 

 

Cette histoire est une petite tranche de vie venue tout droit de l'enfance de l'auteure. On n'y voit pas la guerre, elle est loin. Mais on en voit les conséquences à travers les yeux d'une enfant.

 

Résumé :

Un rugissement terrible réveille Camille en sursaut. La nuit est noire, on ne voit rien par la fenêtre. Quel genre de créature peut pousser un cri aussi horrible ?

 

Apeurée, Camille réveille ses parents pour leur poser la question. La réponse de Maman lui fait un choc. Ce cri, c'est celui du Pireloir. Mais qu'est-ce que ça peut bien être, un Pireloir ? Camille est bien décidée à enquêter.

 

Le texte est accompagné des délicieuses illustrations de Chili Con Cacahuete.

 

Extrait

"-Alors, qu'est-ce qu'elle a dit ?

-Elle a dit que c'était le Pireloir et qu'il fallait retourner se coucher.

Céline a tout le trajet de retour pour digérer l'information, mais une fois les deux sœurs de nouveau au chaud dans leur lit, elle répète :

-Qu'est-ce qu'elle a dit Maman ?

-Que c'était le Pireloir, je t'ai dit ! répond Camille.

-Et c'est quoi un Pireloir ?"

Fabienne Grandsire, Le Pireloir.

 

Illustration couverture : Barbara Auger.

Prix : 7€.

Disponible sur : http://www.thebookedition.com/

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 16:52

Alors là, on ne rigole plus. Les deux tomes de Joue et tue sortent coup sur coup en 2010 et 2011.

Couverture : Laurent Houdoux

Couverture : Laurent Houdoux

La nouveauté : le nom de l'auteur. Ce n'est plus Clémence Quibel, elle avait à faire sur d'autres écrits un peu plus universitaires. Et afin de ne pas confondre études et loisirs, elle demande à son processus de sublimation (celui-là même qui détourne certaines pulsions sexuelles et agressives de leur but premier vers des activités socialement plus valorisées) de jouer les pseudonymes. Et voilà arrivée Charlie Clé.

Et puis, le style a évolué : on n'écrit pas de la même manière à 20 ans qu'à 15...

Les personnages sont plus âgés (en sont-ils pour autant plus matures ?...), le côté psychologique est (peut-être) un peu plus approfondi et le fantastique a disparu (temporairement) pour laisser la place entière à la science-fiction.

Enfin, ces livres ne s'adressent pas au même public que Le Projet Quinsensus, mais à un public plus âgé.

Couverture : Marc Bréquigny

Couverture : Marc Bréquigny

Résumé :

2065. Un nouveau sport, dérivé d'internet, est apparu : le pakball. Il est pratiqué lors de l'Ultime Compétition qui a lieu, en Europe, tous les 5 ans, et qui consiste en des séries de Duels au révolver. Le but est simple : tuer l'adversaire avant qu'il ne vous tue. L'Ultime Compétition débute avec 10 000 concurrents, et s'achève lorsqu'il n'en reste plus qu'un.

Cette compétition réunie plusieurs catégories : les Volontaires (qui viennent de leur plein gré risquer leur vie pour gagner la récompense), les Fourmis (des prisonniers à perpétuité qui jouent leur libération), les Pros (qui jusqu'ici ont toujours remporté la compétition) et les Obligés qui, comme leur nom l'indique, participent à la compétition contre leur volonté. Durant plusieurs semaines, ces 10 000 concurrents sont enfermés sans avoir le droit de communiquer avec le monde extérieur.

L'histoire suit un petit groupe d'Obligés contraints de partager le même appartement. Ils apprennent à se connaître, rencontrent d'autres Obligés, se lient d'amitié… Ils se savent condamnés mais tentent de garder une vie relativement normale.

Il y a Haïkin, l'homme des quartiers du Nord, solitaire, qui refuse de connaître les autres pour ne pas s'attacher à eux ; Méline, l'étudiante en droit douée pour le pakball ; Semmo, l'éminent professeur de la toute aussi éminente Université de Vienne, spécialiste du pakball, qui n'a d'autres préoccupations que finir d'écrire son dernier livre avant sa mort ; Malueva, la mère de famille, contrainte d'abandonner ses deux filles pour participer à l'Ultime Compétition ; Giblan, professeur de maths qui se découvre une vocation pour enseigner le chant ; Xander, qui se révèlera le meilleur Obligé de tous les temps ; Ferdone et Jibot, les deux "accros" incapables de quitter la télévision des yeux lorsque l'Ultime Compétition est retransmise ; Johri, plongé dans le pakball depuis sa plus tendre enfance, capable de prévoir l'issue de n'importe quel Duel ; et tous les autres…

 Au fur et à mesure de la compétition, les participants s'entretuant, leur nombre diminue. Le petit groupe d'Obligés diminue également. Ils perdent leurs amis les uns après les autres. Malgré tout, ils tentent de continuer à vivre, de continuer à rire, de ne pas se renfermer sur eux même et dans la peur. De ne pas se résigner à mourir.

L'essentiel de l'histoire, c'est cela : des gens qui essaient d'établir des habitudes, un quotidien ordinaire, alors qu'ils vivent enfermés, qu'ils sont sûrs de mourir, mais qu'ils ignorent quand.

 

Prix  :

Tome 1 : 16 €.

Tome 2 : 15,50 €.

 

Disponibles sur http://www.thebookedition.com/

 

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 21:59

2009 : un autre coup d'essai, celui de Jeanne Quibel (ma petite sœur, pour ne rien vous cacher, et histoire de faire le tour de la famille, je vous parlerai de ma mère, plus tard). Jeanne commence l'écriture de son premier roman vers 10 ans. Par la suite, elle se lance également dans le théâtre, l'écriture de scenarii et leur réalisation. 

 

Ce premier livre, Le poids du passé, est le début d'une saga intitulée Toiles d'Araignées. On sort de ce roman "essoufflé", pour reprendre le terme de GrandMa. Essoufflé de tant d'action, incapable de mettre l'histoire sur "pause" quand les personnages, eux, n'en ont pas. Bref, bien peu de place pour l'ennui !

 

Toiles d'Araignées - tome 1 - Le poids du passé

Jeanne Quibel : premier roman

Résumé : 

 

"Cette histoire paraissait pourtant simple et classique.

Marc Stefenson est un homme riche, ambitieux et cruel. Pour de l'argent, il assassine les parents de Matt. Matt l'accuse de meurtre. Stefenson retourne la situation a son avantage et l'envoie en prison. Cinq ans plus tard, Matt réussit à s'enfuir. Et c'est là que les choses se compliquent. Quand n s'évade, c'est avec de belles convictions :

 

"Je suis dans le bon camp. La justice triomphera. Je vais m'en sortir".

 

Quand on s'évade de prison, c'est avec de nobles projets :

 

"Prouver mon innocence. Me venger. Protéger ceux que j'aime".

 

Mais Matt va vite se rendre compte que ce n'est pas avec de belles convictions qu'il s'échappe, mais avec un traître. Et quand il entrevoit le mécanisme machiavélique de l'industrie Stefenson, ses noblre projets se résument bien vite à tenter n'importe quoi pour sauver sa peau.

 

Il y a les histoires avec des gentils et des méchants. Et il y a les histoires où cette distinction importe peu. Ce qui compte, c'est de survivre...".

 

Conception et illustrations couverture : Laurent Houdoux.

 

Prix : 19,50 €.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de Jeanne en cliquant ici.

 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 08:09

Le deuxième essai, qui comme le premier, attend patiemment d'être transformé, c'est le tome 2 de la saga Quinsensus. Intitulé Quetzalcóatl, le livre paraît en 2009. Quetzalcóatl, c'est le nom d'une divinité dont les Aztèques et Toltèques, notamment, pratiquaient le culte. Titre étrange et qui reste pour moi plus facile à écrire qu'à prononcer. Comme le premier, ce tome s'adresse aux jeunes qui ont l'âge de ses héros : environ 13 ans, à partir de 10 pour les bons lecteurs.

 

Quetzalcóatl, le deuxième essai

Résumé : 

 

Le Projet Quinsensus - tome 2 - Quetzalcóatl :

 

 "Voilà un an qu'Estelle, Séverine et Julien ont découvert leurs super-sens et Gaia. Un an qu'ils ont détruit Grimouille, qu'ils ont rencontré Jojo et le professeur Langlais. Un an qu'ils ne cessent de penser à ce qu'ils sont. Un an qu'ils s'attendent à être encore enlevés, mais qu'il ne se passe rien.

 

Et puis, en ce début de vacances, voilà que Lechauve frappe à nouveau. Ses agents kidnappent d'abord Estelle, puis Séverine et Julien, et les amènent à Garotas, le nouveau centre de recherches du professeur. Commence alors une série d'examens médicaux et de tests. Le but : savoir si les trois adolescents possèdent les aptitudes nécessaires pour devenir de supers-espions.

 

Séparés les uns des autres, surveillés de près, contraints d'obéir aux ordres, ils n'ont cette fois aucun moyen de s'échapper.

 

A moins que..."

 

Prix : 18,50 €.

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 22:43

Le Projet Quinsensus, c'est toute une saga qui mûrit dans ma tête depuis que j'ai 10 ans. Le premier tome, Découverte, paraît en 2005 :

Découverte, le coup d'essai

Le Projet Quinsensus - tome 1 - Découverte

 

"Trois amis d'enfance, Séverine, Estelle et Julien, partent pour de mauvaise grâce pour un camp de vacances un peu spécial, réservé aux intellectuels. Mais le voyage bascule brutalement : faux accident, enlèvement, qu'ont-ils donc de si particulier pour que quelqu'un les poursuive avec tant d'acharnement ?

 

Dans leur fuite éperdue, chacun d'eux va développer à l'extrême un de ses sens -vue, ouïe, odorat- et exacerber la convoitise d'un centre de recherches secret dont ils vont se retrouver prisonniers".

 

Prix : 18,50 €.

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La route hors du monde - partie 3 - Au bout du chemin

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